#“belle-famille” [with the -] means “in-laws; family-in-law”
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meirimerens · 1 year ago
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la belle-famille
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lesinstantsdeshasha-blog · 7 years ago
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Hot(te) and cold
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Let’s enjoy this instant in English, shall we?
VERSION FRANÇAISE, À L’AISE !
Afin de compl��ter le dernier Instant de Shasha et sur une idée d’une amie qui se reconnaîtra, j'ai décidé de vous raconter dans celui-ci comment se passe habituellement la période de Noël chez moi.
L'ouverture de la période de la fin d’année se fait toujours de la même manière : ma belle-mère envoie un message nous demandant de lui fournir une liste des cadeaux que nous souhaiterions nous voir offrir à Noël.
Le brainstorming commence alors. Enfin surtout pour moi, car du côté de mon mari, on a plutôt droit à une série de soupirs désespérés accompagnés de « Mais je ne sais pas, moi ! ». Et ça dure longtemps comme ça…(ça se compte en jours). Généralement, j'arrive assez rapidement à élaborer ma liste de cadeaux, du coup, ma mission suivante est d'en obtenir une de la part de ce cher monsieur. J'ai chaque année l'impression de devoir livrer une bataille épique digne des plus grands blockbusters américains pour pouvoir obtenir un semblant de début de liste de sa part.
Dans le même temps, je me creuse la tête à trouver des idées de cadeaux à offrir à ma mère et ma sœur, mais heureusement, elles me viennent habituellement assez vite.
Je m'attaque ensuite à la décoration de Noël de notre chez-nous. C'est toujours un moment doux-amer depuis 2 ans : nous utilisons les décorations que nous a laissées la grand-mère maternelle de mon mari. Cela me rappelle que désormais, nous fêtons Noël sans elle. Mais je me dis qu’à travers ces décorations, elle est en quelque sorte avec nous durant cette période. Et quand j'ai fini de décorer, au final, ça me met du baume au cœur.
Retour du côté de mon mari. Ça avance lentement mais sûrement. Puis je lui suggère que nous achetions les cadeaux sur les listes des membres de sa famille. Et là se pose un autre problème : le décalage entre la décision et l'action/le résultat. C'est un peu comme en politique : on vote une loi mais ce n'est pas le jour-même qu’elle entre en application et donc encore moins que ses effets se font ressentir. Eh bien là, c’est un peu pareil. Oui, il est d'accord pour qu'on aille acheter/commande les cadeaux, oui on va le faire ce week-end. Et puis le week-end passe et rien du tout. Oui on va le faire le week-end prochain, le lundi matin arrive et toujours pas de cadeaux. Et c'est ainsi que vers le 20 décembre, je peux entendre un « Faut vraiment qu'on achète les cadeaux maintenant ! » d'un air mi-agacé mi-désespéré, généralement accompagné d'un « Tu crois qu'on va tout trouver ? » inquiet. Dans ces moments-là, j'ai juste envie d'hurler mais je me retiens, c’est mauvais pour les nerfs. Alors on y va enfin, on fait une sortie spécialement pour trouver les cadeaux, et on oscille entre joie et soulagement de trouver certains éléments des listes et déception et panique de ne pas trouver les autres (mais ça passe vite vu qu'on sait qu'Amazon nous sauvera normalement la mise). Il faut parfois ajouter à cela la perte de patience quand il faut improviser et trouver un cadeau pour ceux qui n'ont pas fait de liste.
23 décembre, normalement, c'est bon, on a tout, alléluia ! Commence alors une autre épreuve : l'emballage des cadeaux. Les arts manuels, ça n'a jamais été mon truc ni celui de mon mari. Alors on fait ça comme on peut, c’est-à-dire mal même si on s'applique et qu'on y met tout notre cœur (enfin pour les premiers surtout, parce que mon homme trouve très rapidement cette tâche très ingrate et l'esprit de Noël a totalement disparu de son être à ce moment-là). Monsieur met le papier, moi je scotche. Et j'ajoute la seule touche qu'on trouve correcte au final : les prénoms des destinataires des cadeaux que j’écris à la main (il paraît que je fais ça assez joliment).
Arrive le 24 décembre, et on passe la journée et/ou la soirée avec ma maman et ma petite sœur. Puis c'est le fameux jour, le 25 décembre, et on se retrouve à l'heure du déjeuner chez mes beaux-parents avec ma belle-sœur, son mari, la tante de mon mari et sa sœur et éventuellement leur grand-mère paternelle. Il y a toujours un passage à vide dans ma tête, un moment de désespoir profond lorsque mon mari et moi déposons les cadeaux que nous avons apportés au pied du sapin avec les autres. Parce que je me rends compte à quel point on est vraiment des nullités en termes d'emballage de cadeaux. C'est complexant sur le moment, vraiment. Mais après je me dis que ce qui compte c'est l'intention et ce qu'il y a dedans et je me sens mieux. Et la journée se déroule tranquillement et joyeusement (enfin sauf quand je suis malade comme l’année dernière…). On est ravis d'avoir reçu de chouettes cadeaux mais surtout d'avoir passé une belle journée ensemble.
Auparavant, il y avait un dernier moment de célébration le 26 décembre chez la grand-mère maternelle de mon mari (c’était le 24 dans ma famille, le 25 chez mes beaux-parents et le 26 chez Mamy). Cela ne se fera plus puisque l'appartement est en vente. Je serai donc certainement un peu triste ce 26 décembre, mais ça ira, peu importe les galères, à l’arrivée, Noël reste un moment de joie.
ENGLISH VERSION HERE, MY DEAR!
In order to complete the last Instant de Shasha and following an idea given by a friend, I’ve decided to tell you in this one about how the Christmas period usually goes here.
The end-of-the-year season always starts the same way: my mother-in-law sends us an email asking us to give her a list with the presents we would like to receive for Christmas.
So, the brainstorming starts. Well, it actually really starts for me, because on my husband’s end, you usually get a series of desperate sighs together with loud “I don’t know!”. And this can last for a long time…(I’m talking days). I generally quite quickly set up my list, therefore, my next mission is to obtain one from my dearly beloved. Every year I have the feeling that I have to fight like in one of those epic battles you see in American blockbuster movies, so I can eventually get something like the mere beginning of a list from him.
In the meantime, I think about gift ideas for my mother and sister but hopefully, they come quite quickly to my mind.
Then, I dedicate myself to Christmas decorating our home. It’s been a bittersweet moment for the last two years: we use the decorations my husband’s late grandma left us. So, they do remind me that we now celebrate Christmas without her. But I tell myself that somehow, through those decorations, she’s still with us during this period. And when I’m done with setting everything up, it eventually warms my heart.
Back to my husband. Things are on their way, they move on slowly, but they’re on their way. Then, I suggest we buy the presents from his family members’ lists we were given already. And that’s when we face another issue: the interval between taking a decision and acting on it/its results. It’s a bit like in politics: a law passes but it won’t be implemented the same day, and you won’t get any effects from it before a long time. Well, things happen quite the same way for us. Yes, he agrees we go buying/order the presents, yes, we’re going to do it this weekend. And then the weekend flies away and nothing. Yes, we’re going to do this next weekend. Monday morning arrives, still no presents bought. And that’s how time goes by until around December 20, and then, I can hear some “We really must get those presents, now!” said in a half-annoyed half-desperate tone, usually followed by a worried “Do you think we’ll find them all?”. In those moments, I just want to scream out loud until the gods above can hear me, but I restrain myself, I know it’s bad for my health. And finally, we’re doing it, we go out specially to buy the presents and we navigate between happiness and relief from finding some of them and disappointment and panic from not finding the others (but we move on quickly because we know that Amazon will normally save our day). Sometimes, there’s also some patience loss when we must improvise and find a gift for those who didn’t give us any list.
December 23. Everything’s good, we normally got all the presents, hallelujah! Then begins a new trial: wrapping the gifts. Crafting has never been my thing, nor my husband’s. So, we try to do the best we can, which means we’re doing bad even though we really try our hardest and we pour all our heart into it (well into the first wrapped presents, actually, because my man very soon finds this task extremely annoying and Christmas spirit just leaves him completely, I can assure you). Mr wraps the paper around the presents, I stick everything in place with tape. And then I add the only thing we find okay in the end: handwritten names of the recipients (seems like I have a quite good-looking handwriting).
December 24. We spend the day and/or the evening with my mother and little sister. Then comes the greatest day, December 25, and we gather for lunch at my in-laws’ place with my sister-in-law, her husband, my husband's and his sister’s aunt and maybe their paternal grandmother. There’s always this one moment I have to go through when I feel deeply desperate, it’s when we put the presents next to the others. Because that’s when I realise how bad we are at wrapping presents. I feel very hung up about my lack of skills. But a few seconds after I tell myself that what matters the most is trying to do my best and what’s underneath the paper and then I feel better. The day goes by nicely (apart from when I’m sick all day like last year…). We’re all happy we received nice gifts but even more that we spent a nice day all together.
The years before, there used to be a last celebrating moment on December 26 at my husband’s maternal grandmother’s place (it used to be December 24 with my family, December 25 with my in-laws and December 26 with Grandma). This won’t happen again because her apartment is now on sale. So, I will surely feel a bit sad this December 26, but I’ll be okay, because whatever the hell we go through, in the end, Christmas remains a moment of happiness.
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vraiesmeufs · 7 years ago
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#VRAISGARS : Nathan
Bastille, 11h
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Je rejoins Nathan sur son lieu de travail. Je l’attends en bas de l’immeuble, nous décidons de nous diriger vers un fast food pour aller manger. Après avoir commandé son menu, il s'assoit et commence à manger. Nathan est ingénieur en informatique et travaille à Paris, pas loin de Bastille. “Je suis né en Guadeloupe et j'ai grandi là-bas. Après mes études, je suis venu m'installer en Bretagne parce que ma copine de l'époque habitait là-bas. Au début, c’était assez compliqué, j’avais envie de rentrer à cause du climat et parce que j’étais loin de ma famille. Je m’ennuyais un peu là-bas et quelques années plus tard, je suis finalement venu habiter et travailler à Paris. J'aime beaucoup l'effervescence qu'il y a dans cette ville, j'ai l'impression que tout bouge tout le temps et je me sens beaucoup mieux que là où j'étais avant.”
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Une des passions de Nathan c'est la photographie : il aime beaucoup la mode et ne rate jamais la Fashion Week, une occasion pour lui de prendre des modèles en photos. “J’aime beaucoup les photos façon streetstyle : j'adore pouvoir prendre une personne en photo en entier et qu'on se concentre sur sa tenue, c’est pour cela que j’aime beaucoup la Fashion Week, c’est le moment où tu peux capturer le plus de styles originaux et improbables. Cela fait quelques mois que j’en fais et j’essaye de m'améliorer de plus en plus et de travailler mon style. Pour l'instant, ce n'est qu'une passion mais j'ai de plus en plus de projets par rapport à cette passion et ça me fait plaisir.
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A la question c’est quoi une vraie meuf, Nathan répond : “Une vraie meuf pour moi est une femme qui assume son corps, avec ses avantages et ses imperfections. On vit dans un monde qui, selon certains, sont dirigés par les dictas de la mode. Les filles de nos jours se comparent aux modèles qu'elles voient dans les pubs ou les “idoles d’Instagram”. Il faut bien comprendre que ces filles sont là pour vendre un produit dans une société où être  "fit" (cuisses fermes, de jolies fesses avec 4000 heures de squats) est en vogue. C'est tout de même dommage que beaucoup n'arrivent pas à faire la part des choses.”  Des exemples de vraies meufs ? “Je pense que si je devais choisir une femme sans réfléchir ce serait ma mère. C'est en partie grâce à elle (et aussi à mes nombreuses erreurs) que je suis devenu un homme maintenant. C'est la personne qui a toujours été là pour moi qui m’a épaulé dans les moments pas toujours faciles. J'ai une grande admiration pour elle ! D’ailleurs maman, si tu lis ces lignes, tu pourrais m'envoyer une bouteille de Rhum Boulogne d'un litre ? (rires) Sinon ce serait Charlize Theron. Je crois qu'elle m'a toujours fasciné. Elle peut paraître froide, mais elle est d'une élégance indéniable, toujours d'une prestance inégalable. Bon ça fait un peu ado tout ça, mais c'est vraiment une belle femme honnêtement.”
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“Le féminisme est clairement une doctrine pour laquelle je suis assez partagé. Qu'on le dise de suite, les femmes sont pour moi sur le même pied d'égalité que nous, les hommes. Seulement, c’est un mouvement qui rencontre deux obstacles : D'une part, toutes les femmes n'y adhèrent pas. Beaucoup sont pour le moins attachées à ces valeurs anciennes patriarcales qui sont tout le problème. Par exemple, si tous les sexes sont égaux, pourquoi serions nous ceux qui devons le respecter ? La galanterie certain(e)s diront. Mais n'est ce pas là un moyen de nous ramener à des temps anciens où le sexisme faisait loi ? Une époque où l'homme subvenait aux besoins de la femme quand celle-ci restait à la maison ?  Enfin bref, le féminisme est une belle valeur, mais peut-il être appliqué d'une manière “universelle” si toutes les femmes ne se respectent pas, si toutes les femmes ne s'y identifient pas ?  Ce sont les questions que je me pose.“
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Instagram
ENGLISH VERSION (translated by Lucie)
Bastille – 11 a.m.
I’m meeting up Nathan at his work. I’m waiting for him in front of the building; we decide to go eat at a fast-food restaurant. After ordering his menu, he sits down and starts eating. Nathan is a computer engineer and works in Paris, not far from Bastille.
“I was born in Guadeloupe and grew up there. After my studies, I came to live in Brittany because my girlfriend of the time lived there. At first, it was quite complicated, I wanted to go back because of the climate and because I was away from my family. I was a little bored there and a few years later, I finally came to live and work in Paris. I really like the hustle and bustle there is in this city, I feel like everything is moving all the time and I feel much better than where I was before.”
One of Nathan’s passions is photography: he loves fashion and never misses Fashion Week, which is an opportunity for him to take pictures of the models. “I really like street style pictures: I love being able to take a full-length picture and to focus on the outfits, that’s why I really like Fashion Week, it’s a time where you can capture the most original and unlikely styles. I have been doing this for a few months and I am trying to improve myself and to work on my style. For now, this is only a hobby but I have more and more projects in relation to it and I’m happy.”
To the question “What does the words ‘vraie meuf’ (real girl) mean to you?”, Nathan replies: “To me, une vraie meuf is a woman who is comfortable with her body, with its charms and imperfections. We live in a world that, according to some people, is run by fashion diktats. Girls today compare themselves with the models they see in ads or with the “idols of Instagram”. We must understand that these girls are here to sell a product in a society where being “fit” (firm thighs, pretty buttocks thanks to 4000 hours of squats) is fashionable. It’s a shame that many can’t view things with more perspective.” Do you have examples of vraies meufs? “I think if I had to choose a woman without thinking it would be my mother. It is partly thanks to her (and also to my many mistakes) that I am a man now. She is the person who has always been there for me, who supported me in moments when it was not always easy. I admire her very much! By the way, Mom, if you read these lines, could you send me a one liter bottle of Rum Boulogne? (laughs) Other than that, it would be Charlize Theron. I think she has always fascinated me. She may seem cold, but she has an undeniable elegance, an incomparable presence. Well, I realize I sound a bit like a teenager, but she really is a beautiful woman, in all honesty.”
“I am quite torn about feminism. Let it be said immediately, to me women are completely equal to us, men. However, it is a movement that meets two obstacles: on the one hand, not all women agree with it. Many of them are quite attached to these ancient patriarchal values which are the whole problem. For example, if all the sexes are equal, then why should we be the ones who must respect them? Some will say because of chivalry. But is this not a way to bring us back to ancient times where sexism was the law? A time when the man took care of the woman while she stayed at home? In short, feminism is a beautiful value, but can it be applied “universally” if not all women respect each other, if not all women identify with it? These are the questions I ask myself.”
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